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Dernières parutions

  • L’Association Professionnelle des Magistrats salue la nouvelle reconduction d’Éric Dupond-Moretti à la Justice, formidable symbole, s’il en est, de… « régénération », que ce vieux routier des prétoires, comme de… « réarmement » -lui qui a tant contribué au désarmement juridique et moral de l’Etat contre l’insécurité et la délinquance…
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  • UN MINISTRE PLUS BLANC QUE BLANC jeudi, 30 novembre 2023
    « Responsable mais pas coupable » : c’est un peu ce que vient de décider la Cour de Justice de la République à l’égard du prévenu Dupond-Moretti. Elle retient, en effet, que l’élément matériel de l’infraction de prise illégale ,d’intérêt était bien établi -et il eût été bien difficile de…
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  • Le ministre de la justice, M. Dupond-Moretti, donne décidément, à l’occasion de sa comparution devant la Cour de justice de la République, une bien piètre et triste image de sa personne -et, à travers elle, de la fonction qu’il a l’honneur d’occuper.
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la nouvelle association professionnelle des magistrats

Alors que M. Hollande, tirant avec réalisme la leçon de quatre mois d’un débat –surréaliste-, au sujet de la déchéance de nationalité, venait expressément de clore le chapitre de la révision constitutionnelle -y compris sur le Conseil supérieur de la magistrature-, le Gouvernement et sa majorité ont, sans désemparer, remis la question à l’ordre du jour parlementaire : palinodie présidentielle, ou, cacophonie dans l’exécutif ?...

On ne peut qu’exprimer sa consternation devant la campagne d’opinion qui cherche à obtenir une grâce présidentielle en faveur de Mme Sauvage, condamnée pour le meurtre de son époux, et, on a toutes raisons de redouter que M. Hollande, une fois de plus, comme s’il n’avait rien retenu de la pitoyable « affaire Léonarda » -où on l’avait vu avilir sa fonction, et ridiculiser sa personne en s’abaissant (qui plus est, dans des conditions de dramatisation aussi incongrues, réservées habituellement aux événements majeurs de la vie nationale…), au niveau d’une petite pécore, fille de tricheurs qui avaient abusé de l’hospitalité française-, ne plie devant cet emballement médiatique, qui mêle démagogie compassionnelle, idéologie féministe dévoyée et grégarisme lacrymal irréfléchi.

La piteuse démission de Mme Taubira -dont la présence au Gouvernement faisait chaque jour un peu plus figure, non seulement d’incongruité dans un contexte de tension nationale où ses postures idéologiques anti-pénales frôlaient la trahison morale, mais, d’anomalie civique discréditant la fonction politique, par le mépris qu’elle affichait pour la plus élémentaire solidarité gouvernementale-, est une mesure de salubrité démocratique.