Alors que, de jour en jour, s'accumulent les révélations sur les mensonges, tricheries et faux qui auront permis à une famille en situation irrégulière de demeurer sur le sol français et jouir de tous les avantages d'un statut si généreux –illustration jusqu'à la caricature des dérives du droit d'asile-, l'attitude des pouvoirs publics dans ce que l'on se refuse à appeler « l'affaire Léonarda » -pour ne pas ajouter au ridicule et à la honte qu'ils jettent sur notre pays en se mettant en transes pour cette collégienne et le cas, aussi minuscule qu'indéfendable, dont elle est l'aberrante héroïne-, ne peut que consterner ceux qui ont le moindre souci de l'honneur national, de la dignité des fonctions gouvernementales, et, du respect de l'Etat de Droit :
Le projet de loi déposé, qui se dit –non sans humour ou cynisme, et, en tout cas, par antiphrase-, « relatif à la prévention de la récidive et à l’individualisation des peines », présenté, malgré les réticences non dissimulées de certains de ses collègues ministres, par Mme TAUBIRA, est une illustration, et, à un point peu commun, d’une espèce de novlangue, qui renverse le sens des mots et qui aurait pu se retrouver dans Orwell, avec des formules du type : « la répression, c’est le laxisme », « la sanction, c’est l’impunité », ou « la liberté, c’est la contrainte»…
TAUBIRA AU MEPRIS DES FRANÇAIS
Comme un récent sondage l'a confirmé, UNE ECRASANTE MAJORITE DE FRANCAIS, toutes sensibilités confondues, REJETTE tout ce que représente le projet de loi auquel Mme TAUBIRA a cru bon d'attacher son nom.