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Dernières parutions

  • On assiste, depuis le décès d’un jeune délinquant -coutumier, semble-t-il, des refus d’obtempérer, entre autres méfaits-, au déchaînement d’une véritable hystérie anti-policière dans certains milieux, complaisamment relayée par certains organes d’information et cautionnée par l’attitude et les propos indignes autant qu’ irresponsables d’une partie de la classe politique et des…
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  • Le projet de loi « d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 », récemment déposé, qui prétend fixer le cap jusqu’à la fin du quinquennat, derrière le paravent de la grande opération de communication qui avait été lancée sous le nom ronflant d’ « Etats généraux de la justice» -comme un…
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  • Le garde des sceaux vient de présenter en Conseil des ministres un projet de loi organique « relatif à l’ouverture, la modernisation et la responsabilité du corps judiciaire ». Sans s’attarder dans le détail de la rédaction de ce document, touffu, il appelle, dans sa philosophie, ses orientations et son architecture générale,…
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la nouvelle association professionnelle des magistrats

En déplacement à Fouras, en Charente-Maritime, le 31 mars dernier, le candidat-président Emmanuel Macron a froidement déclaré sur Europe 1, pour commenter une affaire récente dans la région (un agriculteur poursuivi pour meurtre après avoir tiré sur un cambrioleur) : "Chacun doit avoir la sécurité et c'est le devoir de la puissance publique de l'assurer. Mais, je suis opposé à la légitime défense. C'est très clair et c'est intraitable parce que sinon, ça devient le Far West. Et je ne veux pas d'un pays où prolifèrent les armes et où l'on considère que c'est aux citoyens de se défendre."

                D’une présidence inaugurée par une capitulation sans condition devant des terroristes terriens, à Notre-Dame des Landes, en dépit des décisions de justice, de la position des élus et même de la volonté populaire -comme une légitimation de toutes les violences commises à l’encontre des personnes et des biens, sans oublier les forces de l’ordre-, et, symbolisée aujourd’hui par un ministre de la justice applaudi dans les prisons (quand il n’est pas, lui-même, mis en examen…), on peut redouter toutes les abdications de l’Etat de droit sous la pression de la rue –à plus forte raisons quand s’y mêlent de troubles jeux électoralistes et clientélistes…

                Le cynique « parachutage » annoncée de la propre directrice de cabinet du garde des sceaux au Conseil constitutionnel (aux côtés, qui plus est, d’une ministre en exercice !) est un scandale d’Etat.