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  • Le garde des sceaux vient de présenter en Conseil des ministres un projet de loi organique « relatif à l’ouverture, la modernisation et la responsabilité du corps judiciaire ». Sans s’attarder dans le détail de la rédaction de ce document, touffu, il appelle, dans sa philosophie, ses orientations et son architecture générale,…
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  • Conseil Supérieur de la Macronie mardi, 31 janvier 2023
    Jamais, sans doute, les nominations au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) n’auront suscité autant de polémiques que celles qui viennent d’intervenir. C’est qu’elles témoignent, avec la force tranquille du cynisme, d’une totale absence de vergogne et de la moindre retenue dans la faveur partisane au sein des cercles du…
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la nouvelle association professionnelle des magistrats
24 novembre

            Matthieu Valet, secrétaire national adjoint du syndicat indépendant des commissaires de police, a conclu sa tribune publiée dans VALEURS ACTUELLES n° 4433 du 11/17 novembre 2021, par la formule suivante, assassine : « Ne serait-ce pas finalement le système judiciaire qui a perdu l'essence même de sa mission ? »

                C’est dans un parc d’attractions (!) que M. MACRON a lancé hier sa grande opération de communication politique préélectorale sur la Justice, dite pompeusement « Etats généraux de la Justice », annonçant, sur l’air du « ça ira, ça ira », la révolution dans l’institution –qu’il persiste, par dérision et mépris affiché à appeler « service public de la justice », en oubliant qu’il s’agit d’une autorité constitutionnelle (aurait-on idée de parler du « service public du gouvernement » ou du « service public du parlement » ?!…).

Avec un cynisme sans égal, Me Dupont-Moretti, qui est en train de faire voter une loi renforçant au-delà de toute mesure le secret professionnel de ses confrères avocats (qui vont voir leurs cabinets, si le Parlement n’a pas un sursaut de lucidité et de responsabilité, transformés en sanctuaires inviolables –et pas seulement pour leurs activités de défense en justice mais pour le simple conseil aux malfaiteurs, actuels ou virtuels !), entend, parallèlement, porter atteinte à celui des prêtres catholiques, en faisant échec au « secret de la confession ».